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Option Finance – Facebook : sa valorisation est-elle bien raisonnable ?

Estimée jusqu’à près de 83 milliards de dollars, la valorisation de Facebook paraît difficile à justifier. Mais les investisseurs parient sur la capacité du site à monétiser son audience.

2, 15, 35, 50… et tout dernièrement : 82,9 milliards de dollars ! La valorisation du réseau social Facebook  a atteint un nouveau sommet fin janvier. […]

D’après les analystes, le chiffre d’affaires de la société […] s’élèverait à près de 2 milliards d’euros en 2010, après avoir atteint 500 millions de dollars en 2009. Facebook assure en outre être bénéficiaire depuis 2009, les montants de bénéfice évoqués pour 2010 étant de plusieurs centaines de millions de dollars. […] Ces chiffres suffisent à illustrer le décalage entre la situation financière actuelle de l’entreprise et sa valorisation. […]

« Le principe de base de l’évaluation, c’est qu’un actif vaut ce qu’il rapportera dans le futur, rappelle Henri Philippe, associé chez Accuracy. Quelle que soit la valorisation de Facebook, les investisseurs qui prennent des parts le font car ils croient au business model de ce site. »[…]

« Cela pose d’ailleurs la question de la justesse des valorisations évoquées, qui reposent sur des transactions ponctuelles portant sur des prises de participation minimes, et non sur des échanges fréquents comme en Bourse » évoque Christophe Leclerc, associé chez Accuracy. […] « Les calculs sont faussés car on extrapole quelques pour cents à la totalité de la société, estime Christophe Leclerc. Les deals sur lesquels se basent ces évaluations ne sont pas significatifs. » […]

En parallèle, le site développe de nouveaux services payants, pour devenir une plateforme commerciale. Il a par exemple lancé Facebook Deals. […] Il cherche aussi à multiplier les partenariats. […] Malgré tous ces projets, l’incertitude reste forte sur l’avenir économique du site. « Facebook est apparu très rapidement et peut aussi disparaître très vite car son modèle économique n’est pas encore bien défini, prévient Christophe Leclerc. On ne sait pas encore comment vont réagir les internautes lorsque Facebook va commencer à commercialiser les informations dont il dispose sur ses membres. »