Mais encore aujourd’hui, d’aucuns peuvent prétendre maîtriser l’art de la prévision. « Il n’est pas rare de voir des managers ayant transmis trois voire quatre prévisions d’exploitation et de trésorerie différentes en l’espace de six mois de négociations, indique Rodolphe Pacciarella, associé d’Accuracy. Or, la fiabilité des prévisions financières et la vision économique de l’entreprise constituent l’épine dorsale sur laquelle se bâtit la négociation. Si la rupture est consommée entre l’entreprise, ses actionnaires et ses créanciers, la nécessité d’un rapport financier indépendant est d’autant plus décisive. »
Ce risque semble également s’appliquer aux sociétés bien gérées. « La maîtrise du cash n’est pas suffisante en soi », rappelle Rodolphe Pacciarella (Accuracy).