Face au choc de la dissolution et à la perspective de voir arriver un parti extrême au gouvernement, les dirigeants ont un rôle clé à jouer : prouver que l’émergence de modèles d’intérêts communs est encore possible, souligne Sophie Chassat.
Depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin dernier,les cercles dirigeants ont multiplié les appels pour prévenir des conséquences funestes qu’aurait pour le pays le choix de l’un ou l’autre des extrêmes. Cette mobilisation est bienvenue et témoigne d’une conscience de l’urgence politique dans des milieux économiques habituellement sur la réserve. Mais, face aux clivages qui déchirent notre société, les dirigeants ont aussi un rôle à jouer qui leur est propre : prouver que l’émergence de modèles d’intérêts communs est encore possible.
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