La tête d’affiche de l’intelligence artificielle générative n’est pas la première structure à balancer entre caritatif et profit. Mais le niveau d’investissements qu’elle attire en fait un cas inédit.
S’il fallait deviner le jeu préféré de Sam Altman, on miserait sur la “tour infernale”. Dans ce passe-temps prisé des enfants, il s’agit d’empiler toujours plus de blocs en bois sans faire tomber l’ensemble. Patron d’OpenAI, la société la plus regardée de la Silicon Valley, Altman en pratique désormais la version adulte. Son but : voir combien de milliards de dollars une structure à but non lucratif peut absorber sans s’effondrer.
Elon Musk, qui a participé à la création de l’entité, est le plus prompt à ironiser sur son évolution : “OpenAI devrait se rebaptiser “IA ultra-fermée pour un maximum de bénéfices”.
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