Le chiffrage de préjudice passe par l’évaluation de la perte subie (damnum emergens) et du gain manqué (lucrum cessans). Derrière des calculs financiers et comptables qui peuvent paraître simples, se cachent des difficultés pratiques d’interprétation des notions chiffrées. Ces difficultés expliquent souvent une part importante de l’écart entre les chiffrages réalisés respectivement par chacune des parties en cause.