La communication sur la norme IAS 36 continue de se développer dans les sociétés du SBF 120. Mais les entreprises sont toutefois réticentes à entrer dans le détail afin de préserver leur future stratégie.
L’évaluation comptable devient peu à peu une réalité dans le monde de l’entreprise. Y contribue sans doute la norme comptable internationale IAS 36 qui impose de réaliser des tests annuels de dépréciation des survaleurs (goodwill), autrement dit de mesurer l’écart entre la valeur comptable des actifs incorporels (brevets, marques, licences, etc.) et leur valeur recouvrable. C’est l’un des principaux enseignements du dernier baromètre Accuracy-université Paris-Dauphine réalisé auprès de 104 sociétés du SBF 120.
Force est de constater que la plupart des entreprises privilégient une communication a minima. Par exemple, « elles communiquent peu sur la norme IAS 36. S’agissant d’évaluation, les trois quarts de la norme, qui traitent de débats théoriques, sont même délaissés » explique Henri-Philippe d’Accuracy. […]
«Les entreprises n’ont pas envie d’afficher leurs flux futurs ni leur taux de croissance pour ne pas dévoiler leur politique stratégique », relève Henri Philippe. […]
« L’un des principaux intérêts de la norme IAS 36 consiste à faire de la pédagogie autour de la valeur au sein de l’entreprise » indique Henri Philippe d’Accuracy.
Frédéric Hastings