Le changement de météo sur les taux n’en finit pas de changer les résultats des banques européennes. Après UniCredit ou Barclays, c’est au tour de Deutsche Bank puis de BNP Paribas de publier leurs trimestriels cette semaine. Parmi les enjeux, voir si le secteur parvient à contenir ses charges.

Les banques européennes à l’épreuve des taux. Espérée depuis des années comme une lumière au bout du tunnel, la remontée des taux d’intérêt décidée par la BCE l’an dernier produit jusqu’à présent des effets plutôt contradictoires sur le secteur financier.

Les ténors de la zone euro dévoilent un à un leurs performances du troisième trimestre. Après UniCredit et Barclays , mardi, Deutsche Bank doit publier ses chiffres mercredi, et dès jeudi, ce sera au tour des banques françaises. BNP Paribas dévoilera ses performances, notamment suivi les semaines suivantes par Société Générale et Crédit Agricole.

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Au premier semestre, les revenus ont certes progressé de 30 %, mais la BFI a quasiment stagné (+3 %), tout comme la gestion d’actifs (+2 %). Le troisième trimestre est resté sur cette tendance « avec une volatilité qui est restée basse et des marchés qui ont baissé », remarque Nicolas Darbo, associé chez Accuracy. Ce sera également un point clé à surveiller chez BNP Paribas jeudi prochain, l’un des grands de la zone euro. Parmi les indicateurs à suivre, les métiers action et les taux fixes, dont les revenus pourraient être sous pression, estime Jefferies.

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