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L’AGEFI HEBDO – Frédéric Duponchel, conseil financier des entreprises à la tête d’Accuracy

Ce cabinet d’expertise financière indépendant met sa maîtrise du chiffre au service de multiples transactions et situations. « Un endroit où il fait bon travailler.»

Le cabinet de conseil Accuracy a terminé, pour la deuxième année consécutive, sur le podium du classement des entreprises françaises réalisé par l’institut Great Place to Work.

« C’est aussi ce que nous voulions lorsque nous avons créé, avec d’autres anciens d’Arthur Andersen, notre structure fin 2004 » explique Frédéric Duponchel, son PDG.

Indépendance. Eviter les conflits d’intérêts en créant un cabinet indépendant, libéré des contraintes des activités réglementées de commissariats aux comptes pour servir le client était l’objectif premier des fondateurs d’Accuracy.

… Ce souci d’indépendance pousse d’ailleurs le cabinet à s’interdire de travailler pour deux  clients distincts sur une même opération.

« Notre métier consiste à donner du sens aux chiffres : les analyser, les fiabiliser, les commenter pour permettre la prise de décision à un moment clé de l’existence de l’entreprise .»

Le cabinet s’est d’abord lancé dans le conseil-support aux transactions (TS), le support aux contentieux/arbitrages et l’évaluation (avec également les « attestations d’équité » et les évaluations de « management packages » dont le cabinet détient une très forte part de marché), avant d’ajouter très vite le « recovery »/conseil aux restructurations financières (puis l’analyse économique et sectorielle en 2009).

« Notre indépendance nous donne aussi plus de liberté dans la rédaction de nos conclusions », insiste Frédéric Duponchel.

Mixité des savoirs. « Cette mixité des savoirs nous permets globalement de faire face à des situations diverses : analyser des prévisions de trésorerie à court terme ou rédiger une clause d’ajustement de prix » ajoute Stéphane Perrotto, en revenant aux spécificités du « recovery ». Cette offre a été lancée dès 2006 avec Rodolphe Pacciarella et Julien Sanier à Paris, anciens collaborateurs d’administrateur judiciaire, qui maîtrisent donc les procédures (collectives ou amiables) autour des entreprises en difficulté. « Nous intervenons pour le compte de sociétés en difficulté, des créanciers ou actionnaires, avec un premier objectif : définir le calendrier des discussions dans le cadre de la revue de trésorerie, comprendre l’origine des difficultés et chiffrer l’impact de la restructuration envisagée à partir des différents schémas possibles (via une Indpendent business review, NDLR) » poursuit Rodolphe Pacciarella, avant d’évoquer différentes missions sur Heuliez,, Autodistribution, Sia, Keria, Gantois, etc. « Nous accompagnons aussi de plus en plus des candidats (fonds ou corporates) à la reprise de sociétés « distress » tant en phase amiable que judiciaire ».

« Nos compétences permettent aussi de mieux anticiper les clauses susceptibles de faire l’objet de contentieux » ajoute Christophe Schmit, responsable de l’équipe support aux contentieux/arbitrage, probablement la plus spécialisée à Paris.

Les procédures d’arbitrages encadrées par le droit anglo-saxon imposent en particulier que l’associé connaisse parfaitement le dossier car il peut être amené à témoigner devant la chambre arbitrale. Avec des enjeux internationaux considérables, parfois chiffrés en centaines de millions d’euros. « Notre analyse comporte en général deux parties : l’une sur l’interprétation économique du litige (les scénarios ‘but-for’), l’autre sur l’évaluation des dommages. Notre rapport, annexé au dossier des avocats, doit être à la fois précis et pédagogique pour s’adresser à des juristes non spécialistes de nos métiers », explique Christophe Schmit. Ces missions, par nature plus longues, porteront par exemple sur la rupture d’un contrat, le non respect d’un délai, des contentieux post-acquisition, etc.

Dans tous ses métiers, le cabinet a développé une telle expertise technique qu’il avait reçu dès 2008 des signes d’intérêt de grands cabinets américains. : les associés en ont alors profité pour racheter des parts à leur actionnaire de référence, et démontrer leur envie de poursuivre « une aventure d’entreprise humaine et entrepreuneuriale ».